mercredi 4 avril 2018

Le Consumérisme au Congo-Brazzaville




Blog consumériste


L'image ci-dessus pourrait choquer des esprits d'un public jeune. Dans un marché, les vendeurs mettent un point d'honneur sur les présentoirs. Vous n'allez pas nous demander pourquoi donc ? Tant leur objectif est de vendre. Après avoir écoulé sa marchandise, il ne se préoccupe de pas-grand-chose, sinon de plier bagage en attendant le jour d'après pour trouver d'autres subterfuges afin de vendre encore, de vendre toujours même de la camelote... Il est courant de lire sur une facture une mention qui laisse à désirer, " une marchandise vendue est ni échangée, ni rendue"... Ainsi, le commerçant a érigé une forteresse pour se prémunir contre les réclamations et autres plaintes des clients. Serait-elle une façon de jurer sur la qualité des produits ? Ou bien de se débarrasser d'un client exigeant qui aurait juste la prétention d'approuver le prix de l'échange comme le commerçant qui fixe son prix...
Canalisons notre consommation
Pourquoi un blog d’informations consuméristes ? À cette question, il importe de répondre le plus naturellement possible que c’est pour informer et protéger les consommateurs. Une initiative de trop qui n’apporterait pas les effets escomptés. Cet argument ne déstabiliserait que ceux qui n’ont pas foi au pouvoir de l’information mieux de la puissance de dissuasion de la répétition. C'est parce que nous ne perdons pas espoir que nous nous s'inscrivons dans une dynamique novatrice dans laquelle chaque consommateur pourrait s’épanouir et consommer en toute responsabilité et surtout en connaissance de cause. À défaut, l’activité économique serait perçue que comme un tremplin pour les actionneurs dont le principal objectif est la réalisation de bénéfices en faisant porter le chapeau de la pollution de l'environnement aux consommateurs dont la faute est de satisfaire leur besoin. À l’obligation de consommer, y ajouter l'effet de la publicité qui ne lâche plus le public d’une semelle, les consommateurs sont pris en étau dans une espèce de surconsommation créée de toutes pièces. Nous ne s'emportons pas d'aussitôt au risque de tenir un discours qui n’aurait sa place que dans l’abstrait.
On est bien dans une société de consommation, et sans la consommation, on peut dire adieu à la prospérité, à la croissance, au développement, et même au bien-être. Ayant les pieds sur terre, bons, c’est trop dire, allons au vif du sujet !Mais il faudrait bien qu'il ait des dispositifs qui font le contrepoids face à cette volonté de faire consommer dans le seul but de se faire plein les poches ; on ne va pas laisser les producteurs de biens et services nous faire consommer tout et importe quoi avec le pouvoir de la publicité, et la belle farce avec des contrats d’adhésion qui nous sont présentés séance tenante et dont nos suggestions ne sont jamais prises en compte. 
De l’intention à l’acte
Les boîtes à suggestion répandues dans le hall des banques et autres grandes distributions corroborent l'intention de répondre aux attentes des usagers. Cette pratique qui ambitionne d’intégrer les suggestions des consommateurs dans la perspective d’améliorer les services ou la fabrication des biens n’est qu’une vue d’esprit.
Nous devons aller vers les biens et services pour les usagers et avec les usagers.
Pour illustrer, imaginez un seul instant que vous êtes dans une chemise « XXL » alors que vous mettez du « L », vous vous représentez l’embarras…
Il y a un autre volet non moins important qui consiste à mettre sur la balance les avantages et les inconvénients de la production des biens et services pour la protection de l’environnement? Si les activités qui convergent à la production des biens et services, portent atteinte à la qualité de vie, il faille reconsidérer cette dynamique.
Mais alors, qu’est ce que les producteurs de biens et services peuvent y avoir si l’administration et les associations de consommateurs ne s’impliquent pas assez ? Il reste à savoir si les entreprises prêtent oreille attentive aux revendications des associations de consommateurs. 
Ce n’est pas l’occasion de tirer à boulet sur ces associations qui sont gérées comme des épiceries familiales. La situation nous oblige à avoir la dent dure à l’égard de ces associations dont la localisation relève du casse-tête chinois, et dont les instances n’ont jamais été renouvelées depuis les assemblées générales constitutives. Il ne faut pas non plus leur tenir rigueur pour le laxiste qui caractérise aussi bien des administrations que les associations. 
Dans l’administration bien de cas similaires pourraient conforter leur attitude qui est tout sauf démocratique ;l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques est une preuve du laxisme qui vilipende l'administration congolaise. En effet, le directeur général de cet établissement est en délicatesse avec les textes qui régissent cette administration. Là encore, on peut s’exprimer tant, nous avons pu mettre la main sur lesdits textes notamment le Décret n° 2009-477 du 24 décembre 2009 portant approbation des statuts de l'agence de régulation des postes et des communications électroniques. Pour le reste en l’occurrence la direction de la concurrence et de la répression des fraudes et encore moins la direction du commerce ne publient pas régulièrement et encore moins sur la toile. C’est autant dire que sans porter un jugement sur leurs actions, nous pensons qu’un blog sur le consumérisme à toute sa place dans cet univers ou les consommateurs Congolais sont comme des laisser pour compte.
Quel serait votre angle d’attaque ?
Il faut déjà dire que nous n’allons pas en guerre contre les entreprises et les autres producteurs de biens et services. Ce blog a pour vocation première d’informer les consommateurs et de les protéger dans un second temps. Les informations viables et crédibles sont à recueillir auprès des producteurs. La mise à disposition de ces informations dépendrait de la qualité de nos relations avec les entreprises. Et encore que le Congo ne dispose pas d’une loi ou de textes réglementaires qui obligeraient les entreprises à mettre à la disposition des tiers, mieux des parties prenantes des informations ou supports d’information sur les produits qui se trouveraient sur le marché. Le sentiment d’abandon s’enracine et les associations de consommateurs sont comme démunies et désemparées. Nous croyons à la bonne foi des producteurs de biens et des commerçants, lesquels ne feront de la rétention de l’information. Il faut dire que les informations sont recueillies à la source pour éviter la subjectivité et créer un climat de confiance avec les fournisseurs de biens et services, producteur ou commerçant…
Se prémunir de la consommation...
Nous disons, que la meilleure protection est la diffusion de la bonne information. Nous devons avoir connaissance en amont de l'information disponible auprès des producteurs et de l'opinion que les consommateurs ont du bien ou service consommé. Si les clients sont satisfaits du produit. Leur nocivité ne saurait être une priorité pour les consommateurs que nous proposons informer avant de les protéger. Aussi, notre légitimité ne saurait être consolidée que par la manifestation d'intérêt des consommateurs envers nos actions. C'est dans cette optique que nos premières actions porteront sur les biens et services de grande consommation, c'est bien un tendon important de notre action, mais non pas le seul.. Les biens et services qui occupent la première place dans la hiérarchie de nos priorités, sont les biens et services qui sont commercialisés à l'aide, passez-moi l'expression, du tapage marketing... Les produits et services qui sont recommandés par la pression de la publicité, sont bien ceux qui sont le plus consommés sous les effets de l'action marketing. Nous estimons que ces biens et services sont comme prescrits d'une certaine manière.L’incitation à la consommation doit être passée au peigne fin.
Il n'y a pas que la nature qui subit les effets de la consommation!

Malheureusement, les produits de grande consommation ne sont pas toujours les produits de première nécessité… Dans le sens de cet article, il faut entendre par produits de première nécessité des produits et services qui influent sur la qualité de la vie à savoir ; l’eau, l’électricité, le carburant et les denrées alimentaires. Comme nous le déclarions plus haut, il faut avoir les pieds sur terre. La distribution de l’eau et l’électricité sont des services qui sont en monopole. Le monopole rend la protection on ne peut plus difficile, mais nous empêche d’apporter notre pierre à l’édifice.Aussi, les aspects relatifs au marketing n’étant pas importants que dans le cadre des biens et services soumis à la concurrence.Par contre, le sport national du Congo mérite toute notre attention. Les Congolais sont friands de la bière. Ils s’y donnent à fond sans se soucier des conséquences aussi bien sur la santé que de l’avenir de la société congolaise sur le plan environnemental que sociologique. Ainsi de la qualité de la bière à la qualité de vie, il n’y a qu’un pas ! On a vite fait de regarder de près la qualité du produit mais aussi la politique de la responsabilité sociétale des brasseurs.Si aujourd’hui, on est satisfait de la gestion des ordures ménagères à Brazzaville, on ne sait pas grand-chose sur la gestion des effets néfastes de la bière, du service après vente des brasseries et de la politique de la gestion plaintes et réclamations des usagers. 
Les brasseries ouvriront le bal. Nous sollicitons à cet effet une coopération franche afin que cette première expérience favorise l'éclosion d'une information consumériste de qualité. 










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